Depuis mon enfance, l’exploration d’autres territoires, d’autres cultures me passionne.
J’ai fait des études internationales avec pour seul but de voyager.
Puis j’ai travaillé dans différents secteurs d’activité selon les opportunités : high tech, informatique, sport, décoration, alimentation.
Je signais des accords de partenariat entre des sociétés qui parlaient des langues différentes, des intérêts différents. Je créais de la cohésion.
J’inventais des gammes marketing pour révéler ce qui est beau et authentique, je créais de la cohérence.
Je développais des nouveaux business pour des sociétés qui le méritaien, je créais de la confiance.
J’aimais la variété des tâches et le métissage des mondes. J’aimais le rassemblement, la réunion.
En parallèle, je faisais du bénévolat pour des associations humanitaires, écologistes.
Je mesurais l’importance de la tolérance, des compromis et du bon sens.
Un jour, j’ai fait un grand pas vers l’intégration du sens dans chaque partie de ma vie.
Ca s’est fait rapidement et pourtant je n’ai rien vu venir.
J’ai rencontré des personnes, par hasard, qui m’ont permis de participer au montage de filières d’approvisionnement agricole.
Je travaillais dehors, dans la nature, la moitié du temps et tout ce que je faisais avait une utilité. Je respirais l’air pur des jungle tropicales, mon corps était en mouvement, plein d’énergie naturelle et je concrétisais des projets sans me stresser, dans la joie et les rires de communautés inspirantes.
Je parlais toutes les langues. Celles de ceux qui travaillent manuellement et celles de ceux qui contrôlent le monde financièrement.
Je baignais au milieu de personnes qui travaillent « dans » et « pour la nature » . Des ingénieurs agro spécialisés dans l’eau, les cultures, des botanistes, des naturalistes, des producteurs agricoles, des artisans, des transformateurs.Ils m’ont tous appris.
Puis j’allais dans des grands bureaux climatisés, me battre pour changer le monde, à mon échelle. Ou dans des salles de conférence et d’ateliers essayer d’infuser la consommation responsable comme voie de résolution climatique dans nos pays suralimentés.
En Afrique, en Inde, en France, je travaillais du matin au soir dans la nature pour protéger la nature.
Je travaillais aussi avec des humains, pour défendre le sort d’autres humains.
Je me sentais bien. Vraiment bien.
Lorsque je rentrais en France, il m’arrivait de vouloir changer le monde trop vite. De manquer de discernement ou d’humilité.
Mais la nature me permettait toujours de me retrouver.
Entre cohérence et équilibre, j’ai continué sur ce chemin.
En quelques années, j’ai changé beaucoup de choses dans ma vie. Mais c’est surtout mon regard qui a changé.
Je me suis passionnée de solutions, d’utopie, d’histoires de succès. J’ai créé un film, écrit des articles et même un roman. J’ai créé des méthodes pour diffuser ce que j’avais appris à l’intérieur d’entreprises ou sur des territoires.
Je suis devenue animatrice d’ateliers d’intelligence collective et meneuse de projets engagés dans l’agriculture de régénération, la transformation des entreprises et dans la reconnexion avec la nature.
Tout ceci est arrivé parce qu’un jour j’ai décidé d’explorer un monde inconnu, en suivant mon intuition, en laissant mes peurs et celles des autres se dissoudre dans des évidences ravissantes.
Tout ceci est arrivé car je n’ai jamais cessé de rêver.
En 2022, après des années d’engagement, j’ai décidé de prendre un temps. Un temps manuel, un temps de redécouverte, de reconnexion. J’ai créé ma chaîne infusion et je me suis laissée aller à explorer tout ce qui parlait à mon intuition et mon enthousiasme.
Certaines personnes sont venues me chercher pour les coacher sur le chemin de la concrétisation, la manifestation de leurs passions. J’ai dit oui.
L’expérience de cette pause nomade m’a emmenée vers des nouveaux horizons en 2023.
Je suis maintenant guide de bains de forêt pour des particuliers et des entreprises, planteuse d’un jardin forestier et bientôt sauvegardeuse de terres forestières.
Je suis aussi engagée pour que des mineurs entreprennent leur vie avec envie et liberté. S’autoriser à vivre une vie singulière dans un monde de conformité, n’est-ce pas la voie la plus sage vers un renouveau ?
Je crois que l’espoir est partout. Quand on sait l’écouter…
J’espère vous croiser sur ma route en 2023 ou 2024 pour co-créer et contribuer pleinement à rassembler ce monde qui se transforme.
Caroline